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Jour 3 – Les idées reçues sur le handicap

Semaine du handicap – 14 au 20 novembre 2022

« Le handicap, ça ne me concerne pas ! »

Le handicap est un désavantage subi par une personne dans son environnement, en lien avec une situation de santé, de manière durable. Tous les handicaps ne sont pas visibles ni définitifs, et n’ont pas toujours de conséquences en dehors du cadre professionnel.

Ils peuvent être le résultat d’un accident de la vie, d’une maladie ou du vieillissement.

  • 85% des handicap surviennent à l’âge adulte
  • 1 personne sur 2 connaitra une situation de handicap au cours de sa vie professionnelle
  • 80% des handicaps sont invisibles
  • 12 millions de Français·es seraient touché·es par un handicap en France
  • 1 handicap sur 2 apparaît après l’âge de 50 ans
  • Seuls 15% des handicaps sont de naissance ou de l’enfance. 

« Je suis malade / J’ai mal au dos, je ne suis pas handicapé·e ! »

Maladie chronique impactant l’activité, déficience de plus en plus difficile à compenser… Ces situations et bien d’autres peuvent faire l’objet d’une reconnaissance de handicap !

6 grandes « familles » de handicap :

  • Maladies chroniques et invalidantes : maladies cardiovasculaires, sclérose en plaques, hyperthyroïdie, cancer, asthme, diabète, …
  • Sensoriel : Déficience auditive légère à profonde, malvoyance, cécité, …
  • Physique : lombalgie récurrente, douleurs articulaires, membre amputé, …
  • Cognitif : difficultés d’apprentissage comme la dyslexie, la dyspraxie, la dysphasie, …
  • Psychique : troubles du comportement ou de la volonté, troubles bipolaires, troubles obsessionnels compulsifs (TOC), …
  • Mental : déficience intellectuelle stable, durable, irréversible et de naissance (trisomie 21, …)

« Mon collègue a des aménagements de poste … mais ça se voit qu’il n’a rien ! »

Le handicap est très majoritairement invisible. Ainsi, dans 80% des situations, le handicap ne se remarque pas ! Il est d’ailleurs fort possible qu’un de vos collègues soit handicapée sans que vous ne le sachiez, d’autant qu’un handicap n’a pas toujours de conséquences directes ou immédiates sur le travail, selon le poste occupé.

Si un agent a des aménagements, c’est que ses besoins ont été constatés par un médecin. Rappelons également que les aménagements attribués permettent à la personne de réaliser son travail quotidien dans les meilleures conditions, dans un principe d’équité ou d’égalité des chances pour tous et toutes.

Tous différent, tous unis !